La motion suivante a été adoptée par le STUC (Scottish Trade Union Congress) lors de son congrès annuel à Dundee le 17 avril.
»Pendant ce temps, la Turquie, en tant que pays de l’OTAN, continue de bombarder les colonies kurdes dans le nord et l’est de la Syrie et en Irak, ainsi que d’opprimer et d’emprisonner les politiciens et les citoyens kurdes dans leur pays.
Le Congrès réitère son point de vue selon lequel sa libération est essentielle pour entamer un dialogue politique afin de résoudre la question actuelle de l’autodétermination kurde. Le principe du confédéralisme démocratique d’Öcalan, mis en pratique au Rojava et inspirant de nombreuses personnes, y compris le syndicat CUB en Italie, offre des solutions à de nombreux problèmes du Moyen-Orient et au-delà, avec sa méthodologie de libération des femmes et d’organisation démocratique et autonome.
Le Congrès regrette que le Premier ministre ait invité le président turc Erdogan à se rendre en Écosse. Le gouvernement du président Erdogan a poursuivi la guerre contre les Kurdes, a refusé d’organiser des pourparlers de paix, a approuvé le recours à la violence et aux poursuites judiciaires contre l’opposition politique et s’en est pris aux médias/journalistes indépendants.
Le Congrès exige que ;
Le gouvernement britannique
- cesse ses ventes d’armes à la Turquie ;
- par les voies diplomatiques et de l’OTAN, fasse pression sur la Turquie pour qu’elle cesse de bombarder les Kurdes dans le nord et l’est de la Syrie et de l’Irak ;
- fasse pression sur la Turquie pour qu’elle libère Abdullah Ocalan ;
Le gouvernement turc
- libère Abdullah Ocalan ;
- mette fin à l’oppression et à l’emprisonnement des organisations politiques et culturelles et des individus kurdes ; et
- entame des négociations pour résoudre son conflit avec le mouvement de liberté kurde.