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LE CONSEIL DE L’EUROPE – UNE BARRIÈRE DE FEU EN PAPIER

Alors que le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe repousse à nouveau toute action susceptible de pousser la Turquie à se conformer à l’arrêt de sa propre Cour européenne des droits de l’homme, nous nous demandons si nous pouvons même espérer qu’Abdullah Öcalan se voie accorder son droit à l’espoir – et quel est l’intérêt du Conseil de l’Europe ?

Nous ne reviendrons pas sur la longue histoire de la lutte d’Öcalan contre sa condamnation illégale à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle – vous pouvez la lire dans notre dernier article – mais nous devons constater, avec tristesse et colère, mais sans plus de surprise, qu’en dépit de toutes les démarches et campagnes effectuées au nom d’Öcalan, le Comité a jugé suffisant de reporter d’une année supplémentaire toute action au-delà de “l’expression d’une profonde préoccupation” et de “l’exhortation” de la Turquie à respecter la loi. Cette fois, elle a demandé au Secrétariat de préparer un projet de résolution intérimaire qui pourra être utilisé si la Turquie ne répond toujours pas aux exigences de la Cour, mais qui aurait pu être prêt il y a longtemps.

La même commission a reporté à décembre l’examen de l’affaire Selahattin Demirtaş.

Par conséquent , les campagnes visant à accroître la visibilité de ces affaires se poursuivent…